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Date de création : 17.08.2006
Dernière mise à jour : 14.10.2016
186 articles


Andrew Lloyd Webber

Andrew Lloyd Webber-présentation

Publié le 16/05/2010 à 11:03 par cameraobscura
Andrew Lloyd Webber-présentation

Andrew Lloyd Webber est probablement le compositeur de comédies musicales anglais le plus populaire au monde et l'un des plus prolifiques.


Il a souvent fait l'objets de critiques (justifiées ou non) de la part des amateurs de musique classique qui ne voient en lui qu'un vulgarisateur des oeuvres des grands compositeurs.

Personnellement, ne possédant pas une culture classique (je me limite aux opéras de WA Mozart), cette critique ne m'a jamais gêné, pas plus que les jaloux qui n'ont jamais accepté son succès, ni les critiques de théâtre américains qui restent très protectionnistes de leurs propre productions, made in Broadway.

 

Il est pour moi l'un des plus grands compositeurs anglais et une comédie musicale signée Andrew Lloyd Webber est toujours synonyme de grands moments d’émotions et de mélodies qui restent solidement ancrées dans vos mémoires.


Né en 1948, il s'intéresse dès son plus jeune âge à la musique, compose dès l'âge de neuf ans et se passionne très tôt pour le monde des théâtres et des comédies musicales, principalement celles de Richard Rodgers.

 

En 1965, il cherche un auteur, capable d'écrire des textes sur ses musiques, et tombe sur Tim Rice, qui est plus attiré par la pop musique et a depuis écrit de nombreux livres de référence sur le sujet.


Les deux jeunes gens vont composer une première comédie musicale : "The Likes Of Us" qui malheureusement ne verra le jour que quarante ans plus tard.

 

Après le succès local de "Joseph & The Amazing Technicolour Dreamcoat", c'est le succès planétaire de "Jesus Christ Superstar", opéra-rock particulièrement réussi, suivi six ans plus tard par "Evita", oeuvre de la maturité, parfaitement maîtrisée.


Leur collaboration se termine en 1979, mais Lloyd-Webber va devenir une des légendes des années 80 avec des succès inoubliables comme "Cats", "Starlight Express" ou encore le "Phantom Of The Opera", qui est sans aucun doute son chef d'oeuvre ultime et révèle au monde entier la talentueuse Sarah Brightman, sa seconde épouse.


Si les années 90 et 2000 seront moins clémentes pour le Maître, ses oeuvres récentes offrent encore de grand moments.

 

Il est nommé chevalier par la Reine Elizabeth II en 1992.


Le must pour les connaisseurs comme pour ceux qui ne connaissent pas Andrew Lloyd Webber : le spectacle pour ses cinquante ans "The Royal Albert Hall Celebration" en 1998 avec les meilleurs extraits de ses oeuvres et les plus grandes stars de la pop et du théâtre anglais.


Les oeuvres d'Andrew Lloyd Webber avec leurs années de création.


1965 : The Likes Of Us (textes : Tim Rice)

1968 : Joseph & The Amazing Technicolour Dreamcoat (textes : Tim Rice)

1970 : Jesus Christ Superstar (textes : Tim Rice)

1975 : Jeeves (textes : Alan Ayckbourn)

 Deviendra "By Jeeves" en 1996

1976 : Evita (textes : Tim Rice)

1978 : Variations

1980 : Tell Me On A Sunday (textes : Don Black)

 Les deux oeuvres deviendront "Song & Dance" en 1982

1981 : Cats (sur des textes de T.S. Eliot)

1984 : Starlight Express (textes : Richard Stilgoe)

1985 : Requiem

1986 : The Phantom Of The Opera (textes : Charles Hart)

1989 : Aspects Of Love (textes : Don Black & Charles Hart)

1993 : Sunset Boulevard (textes : Don Black & Christopher Hampton)

1998 : Whistle Down The Wind (textes : Jim Steinman)

2000 : The Beautiful Game (textes : Ben Elton)

 Devenu depuis 2009 "The Boys In The Photograph".

2004 : The Woman In White (textes : David Zippel)

2010 : Love Never Dies (textes : Glenn Slater & Ben Elton)


© Pascal Schlaefli

Joseph & The Amazing Technicolor Dreamcoat-1969

Publié le 16/05/2010 à 11:14 par cameraobscura
Joseph & The Amazing Technicolor Dreamcoat-1969

"Don't give up Joseph, fight 'til you drop, we've read the book & you come out on top"


 

En 1968, Alan Doggett, Headmaster de la Colet Court School de Londres, commande à Andrew Lloyd Webber une pièce de 15 minutes avec un thème religieux, pour la soirée des promotions.

 

Andrew Lloyd Webber et Tim Rice cherchent dans l'ancien testament une histoire à adapter et tombent sur l'histoire de Joseph, fils de Jacob, vendu par ses frères à des esclavagistes et qui après avoir été esclave en Egypte, deviendra le second de Pharaon grâce à sa capacité à interpréter les rêves.

 

La pièce, interprétée par un choeur d'enfants, accompagnés par Andrew au piano, est jouée une première fois le 1er mars 1968, devant un public peu enthousiaste.

L'histoire aurait dû s'arrêter là, si William Lloyd Webber, le père d'Andrew, impressionné, n'avait convaincu son fils d'écrire de nouveaux morceaux et de le rejouer une seconde fois.

 

La deuxième prestation de Joseph à lieu en mai 1968, la pièce dure entre 20 et 25 minutes et les enfants sont accompagnés par un groupe de rock.

Cette fois-ci le succès est au rendez-vous et Lloyd-Webber et Rice décident d'augmenter encore Joseph de plusieurs chansons.



Quelques concerts sont alors donnés avec Andrew au piano, William à l'orgue, un groupe de rock : The Mixed Bag, David Daltrey (le petit frère de Roger, le chanteur des Who) dans le rôle de Joseph, Martin Wilcox dans le rôle du narrateur et Tim Rice dans le rôle du Pharaon.

La nouvelle version de Joseph dure approximativement 35 minutes.

 

En 1969, ils enregistrent pour Decca une première version, aujourd'hui introuvable, car jamais rééditée.


Jacob and Sons / Joseph's Coat

Joseph's Dreams

Poor, Poor Joseph

Potiphar

Close Every Door

Go, Go, Go Joseph

Poor, Poor Pharoah

Song of the King (Seven Fat Cows)

Pharoah's Dreams Explained

Stone the Crows

The Brothers Come to Egypt / Grovel, Grovel

Who's the Thief?

Joseph All the Time

Jacob in Egypt

Any Dream Will Do



Cette première version de "Joseph" sera publiée aux Etats-Unis après le succès de "Jesus Christ Superstar", et sera un flop.

© Pascal Schlaefli

Jesus Christ Superstar-1970

Publié le 16/05/2010 à 11:22 par cameraobscura
Jesus Christ Superstar-1970

"...My mind is clearer now, at last all too well, I can see where we all soon will be..."


Après "Joseph", Tim Rice et Andrew Lloyd Webber travaillent sur une nouvelle comédie musicale : "Come Back Richard, Your Country Needs You", dont le sujet est Richard Coeur De Lion et la troisième croisade, mais les deux jeunes gens ne compléteront jamais cette nouvelle oeuvre.


A cours d'inspiration, Andrew Lloyd Webber retourne voir Alan Doggett, l'inspirateur de Joseph, et ce dernier lui propose de retourner à la Bible et pourquoi pas, le nouveau testament cette fois-ci.

 

Tim et Andrew vont très vite se passionner pour ce nouveau projet, et énormément influencés par "Tommy" des Who, vont écrire l’opéra rock : "Jesus Christ Superstar".

 

Très vite, un buzz naît dans le milieu de la musique et les rumeurs vont bon train, comme celle que John Lennon lui même pourrait jouer le rôle du Christ.

 

Afin de profiter de ce buzz, Tim et Andrew écrivent un titre qui au départ n'a aucun lien avec le projet : "superstar" et dont le sujet est un jeune homme des années 60, posant la question au Christ, "qui est tu ? qu'a tu sacrifié ? est-tu vraiment celui que tu dis être?".

Le single chanté par Murray Head connaît un succès phénoménal, aidant le projet à voir le jour.


L'opéra rock sort en octobre 1970 sous la forme d'un double album.


 


CAST :

Jesus Christ : Ian Gillan

Judas : Murray Head

Mary Magdalene : Yvonne Elliman

Caiaphas : Victor Brox

Annas : Brian Keith

Simon Zealotes : John Gustafson

Pilate : Barry Dennen

Peter : Paul Davis

King Herod : Mike D'abo

 


ACT I

Overture

Heaven on their minds (Judas)

What's the buzz (Jesus & Mary)

Strange thing mystifying (Judas & Jesus)

Everything's alright (Mary, Judas & Jesus)

This Jesus must die (Caiaphas & Annas)

Hosanna (Caipahas & Jesus)

Simon Zealotes (Simon Zealotes)

Poor Jerusalem (Jesus)

Pilate's dream (Pilate)

The temple (Jesus)

Everything's alright-2 (Mary & Jesus)

I don't know how to love him (Mary)

Damned for all time (Judas)

Blood money (Judas, Caiaphas & Annas)

 

ACT II

The last supper (Jesus, Judas & Peter)

Gethsemane (Jesus)

The arrest (Jesus, Judas, Peter, Caiaphas & Annas)

Peter's Denial (Peter & Mary)

Pilate and Christ (Pilate & Jesus)

King Herod's song (Herod)

Judas's death (Judas, Caiaphas & Annas)

Trial before Pilate (Caiaphas, Pilate & Jesus)

Superstar (Judas)

Crucifixion (Jesus)

John 19:41

 

HISTOIRE :

Les sept derniers jours de Jesus, son entrée à Jerusalem, guérissant les paralytiques et autres lépreux et chassant les marchands du temple, puis trahi par Judas, arrêté par les prêtres Caiaphas et Annas et livré à Pilate, jusqu'à sa crucifixion.


ANALYSE : 

Un pur chef d'oeuvre, tant les textes que la musique sont excellents, malgré quelques petites faiblesses sur la fin.


Jesus est humanisé et Judas désatanisé (je ne sais pas si ce mot existe, c'est pas grave).

Le morceau "superstar", comme je l'ai dit plus haut, ne faisait pas partie au départ du projet.


Après le succès du single, "superstar" fut incorporé à la fin de l'album et c'est Judas (revenu des morts???) qui vient hanter Jesus, le faisant douter de son statut divin.


Un autre morceau bancal : "King Herod's song".

Ce titre faisait partie de "Come Back Richard..." sous le titre "those Saladin days".


Il est utilisé ici comme le morceau comique du show, ridiculisant le personnage d'Herod, mais a t-on vraiment besoin d'un morceau drôle au moment le plus tragique de l'histoire? Je ne le pense pas.


Il s'agit d'une erreur de jeunesse, erreur qu'ils ne commettront pas avec Evita.

 

Un petit mot sur le cast : Ian Gillan venait de rejoindre Deep Purple et n'était pas encore la star qu'il est devenu par la suite.

Il possède une voix exceptionnelle, mais qui, à mon avis, n'a pas été mise en valeur ici.

D'ailleurs, la production en général laisse à désirer.


Il continue dans les shows de Deep Purple de chanter un court extrait (soit de "superstar" soit du "gethsemane") de cet oeuvre qui l'a aidé à se faire connaître.

 

Murray Head également est devenu une star dans les années 70.

 

Ian Gillan comme Murray Head donnent ici de superbes prestations, tout comme Yvonne Elliman (ma Mary Magdalene préférée) et Barry Dennen (le meilleur Pilate).

Dans le rôle du Roi Herod : Mike D'abo, ex-Manfred Mann.

 

 

Ce double album va se vendre par camions et faire connaître Andrew Lloyd Webber et Tim Rice dans le monde entier.

 

En 1971, "Jesus Christ Superstar" devient une comédie musicale à Broadway avec Jeff Fenholt dans le rôle de Jesus, Ben Vereen dans celui de Judas.

Yvonne Elliman et Barry Dennen reprennent leur rôles respectifs.


Andrew Lloyd Webber n'aime pas cette production qu'il juge trop tape à l'oeil et "Jesus Christ Superstar" ferme ses portes en un peu moins de deux ans.


En 1972, il monte une nouvelle version, plus simple, qui tiendra l'affiche au théâtre Palace de Londres pendant 10 ans.

Paul Nicholas joue Jesus, Stephen Tate joue Judas et Dana Gillespie, Mary.


© Pascal Schlaefli

Jesus Christ Superstar-Bande originale du film-1973

Publié le 16/05/2010 à 11:32 par cameraobscura
Jesus Christ Superstar-Bande originale du film-1973

"....Judas, would you betray me with a kiss ?"


Après le succès de l'opéra rock et des comédies musicales, Norma Jewison réalise sa version filmée, tournée en décors naturels, en Israël.

Andrew Lloyd Webber & Tim Rice travailleront à cette nouvelle version mais n'auront aucune influence sur le film.


CAST :

Jesus : Ted Neeley

Judas : Carl Anderson

Mary Magdalene : Yvonne Elliman

Caiaphas : Bob Bingham

Annas : Kurt Yaghjian

Simon Zealotes : Larry T. Marshall

Pilate : Barry Dennen

Peter : Paul Thomas

King Herod : Joshua Mostel

 


ACT I

Overture

Heaven on their minds (Judas)

What's the buzz (Jesus & Mary)

Strange thing mystifying (Judas & Jesus)

Then we are decided (Caiaphas & Annas)

Everything's alright (Mary, Judas & Jesus)

This Jesus must die (Caiaphas & Annas)

Hosanna (Caipahas & Jesus)

Simon Zealotes (Simon Zealotes)

Poor Jerusalem (Jesus)

Pilate's dream (Pilate)

The temple (Jesus)

I don't know how to love him (Mary)

Damned for all time (Judas)

Blood money (Judas, Caiaphas & Annas)

 

ACT II

The last supper (Jesus, Judas & Peter)

Gethsemane (Jesus)

The arrest (Jesus, Judas, Peter, Caiaphas & Annas)

Peter's Denial (Peter & Mary)

Pilate and Christ (Pilate & Jesus)

King Herod's song (Herod)

Could we start again, please ? (Mary & Peter)

Judas's death (Judas, Caiaphas & Annas)

Trial before Pilate (Caiaphas, Pilate & Jesus)

Superstar (Judas)

Crucifixion (Jesus)

John 19:41

 

ANALYSE :

Si le film est daté et loin d'être parfait (les tanks et les avions????????), le disque offre le cast parfait :

Ted Neeley est (à égalité avec Steve Balsamo) le meilleur Jesus, l'exceptionnel Carl Anderson est le meilleur Judas, quand à Yvonne Elliman et Barry Dennen, je l'ai déjà dit, ils sont les meilleurs Mary et Pilate.


Ce disque offre un meilleur et plus long "Hosanna", le meilleur "Gethsemane", un "Trial before Pilate" également plus long, plus deux nouveaux morceaux : "Then we are decided" qui n'est pas exceptionnel, mais permet de mieux comprendre les agissements des prêtres et le délicieux "Could we start again, please?" qui montre les apôtres perdus sans le Christ, et qui est depuis devenu un classique de la comédie musical.


© Pascal Schlaefli

Joseph & The Amazing Technicolor Dreamcoat-1974

Publié le 17/05/2010 à 11:13 par cameraobscura
Joseph & The Amazing Technicolor Dreamcoat-1974

En 1972, après le succès planétaire de Jesus Christ Superstar, Andrew Lloyd Webber et Tim Rice décident de revoir leur copie et de faire de Joseph une comédie musicale.

 

Plusieurs nouveaux morceaux sont écrits, (certains sauvés de la comédie musicale abandonnée "Come Back Richard, Your Country Needs You" de 1969) .


Joseph qui dure maintenant environ 45 minutes est présenté pour la première fois au festival d'Edinbourg, avant d'être joué à Londres, à l'Albery Theatre.

 

Dans un premier temps, vu la courte durée du spectacle, Joseph partage l'affiche avec une courte pièce de théatre : Jacob's journey, qui raconte l'histoire du père de Joseph, mais devant les mauvaises critiques, Jacob's journey sera rapidement abandonné.


Un album est publié en 1974, c'est la plus ancienne version de Joseph que l'on peut trouver sur le marché, la première version n'ayant jamais été rééditée.


CAST :

Joseph : Gary Bond

Le narrateur : Peter Reeves

Pharaon : Gordon Waller

 

autres rôles : Maynard Williams et Roger Watson.

 


Jacob and sons (le narrateur)

Joseph's coat (le narrateur & Joseph)

Joseph's dreams (le narrateur & Joseph)

Poor poor Joseph (le narrateur & Joseph)

One more angel in heaven (Ruben)

Potiphar (le narrateur & Joseph)

Close every door (Joseph)

Go go go Joseph (le narrateur & Joseph)

 

Pharaoh story (le narrateur)

Poor poor Pharaoh (le narrateur, Pharaon & Joseph)

Song of the King (Pharaon)

Pharaoh's dreams explained (Joseph)

Stone the crows (le narrateur, Pharaoh & Joseph)

Those Canaan days (Simeon)

The brothers come to Egypt (le narrateur & Joseph)

Grovel grovel (le narateur & Joseph)

Who's the thief (le narrateur & Joseph)

Benjamin Calypso (Judah)

Joseph all the time (le narrateur & Joseph)

Jacob in Egypt (le narrateur)

Any dream will do (Joseph)

 

HISTOIRE :

Des douze fils que possède Jacob, le fondateur de la nation d'Israël, Joseph est son préféré.

Il lui offre un manteau de toutes les couleurs, ce qui rend jaloux ses frères.

Si cela ne suffisait pas, Joseph fait des rêves prophétiques dans lesquels il se voit régner sur ses frères.

Les frères prennent alors la décision de tuer Joseph, mais changent d'avis lorsqu'ils rencontrent des Ismaelites à qui ils vendent Joseph, puis font croire à Jacob que son fils préféré est mort.

 

Joseph devient l'esclave d'un Egyptien riche et puissant : Potiphar. 

Mais la beauté de Joseph n'échappe pas à la femme de Potiphar qui cherche à le posséder par tous les moyens.

Potiphar fait alors enfermer Joseph, qui rencontre en prison deux servants de Pharaon, obsédé par leur rêves.

Joseph leur révèle ce que leur rêves veulent dire, des rêves qui vont bientôt devenir réalité.


Mais bientôt c'est Pharaon lui-même qui est tourmenté la nuit par des visions cauchemardesques.

On lui présente alors Joseph qui va lui révéler à son tour la nature de ses rêves.

Se préparant à combattre une famine, Pharaon nomme Joseph son second et grâce à lui, l'Egypte survivra à cette catastrophe, ce qui n'est pas le cas de Jacob et de sa famille, resté en Canaan.


Les frères décident d'aller en Egypte afin de demander de l'aide au Pharaon.

Ils se retrouvent ainsi aux pieds de Joseph sans le reconnaître.

Cherchant à se venger, il fait accuser de vol son petit frère, Benjamin, le seul innocent de la famille.


Les frères ne pouvant pas imaginer perdre un autre frère, demandent à Joseph de relâcher Benjamin et de les enfermer à sa place.

Réalisant que ses frères sont devenus des hommes bons, il se révèle à eux et fait venir Jacob, et toute sa famille en Egypte.

 

ANALYSE :

Joseph est une comédie musicale charmante et drôle avec un thème certes religieux, mais traité de manière extrêmement légere.

Les textes de Tim Rice sont comme toujours un véritable délice : 

 

“Way way back many centuries ago, not long after the bible began...” (Jacob and sons)

 

“His talk of stars and golden sheaves is just a load of corn” (Joseph's dreams)

 

“Off to Egypt where Joseph wasn't keen to go, it wouldn't be a picnic he could tell,and I don't speak Egyptian very well !” (Poor poor Joseph)

 

“No-one had rights or a vote but the King, in fact you might say he was fairly right-wing” (Pharaoh Story)

 

“I shall now take them all for a ride, after all they have tried fratricide” (the brothers came to Egypt)

 

 

En ce qui concerne la musique il y a deux styles dans Joseph : le style original très pop (Jacob and sons, Joseph's coat, Joseph's dreams etc...) et les morceaux rajoutés, qui sont généralement des pastiches de style musicaux : le country dans "One more angel in heaven", le ragtime de "Potiphar", le rock'n'roll avec imitation d'Elvis Presley (une habitude des shows d'Andrew Lloyd Webber) dans "Song of the king" ou encore l'ambiance jamaïcaine de "Benjamin calypso".

 

 

"Joseph & The Amazing Technicolour Dreamcoat" sera repris de nombreuses fois, en 1976 à Dublin, puis en 1978 à Londres pour fêter les 10 ans, Tim Rice reprenant son rôle de Pharaoh/Elvis.


© Pascal Schlaefli

Jeeves-1975

Publié le 17/05/2010 à 11:23 par cameraobscura
Jeeves-1975

Après "Jesus Christ Superstar", Tim Rice et Andrew Lloyd Webber ont plusieurs projets en tête.


Andrew Lloyd Webber, entre 1972 et 1975 ira même jusqu'à écrire deux bandes originales de films, "gumshoe" et "The Odessa File".

 

Tim Rice se passionne alors pour l'histoire d'Eva Peron, la femme du dictateur Argentin Juan Peron.

Il se plonge dans les biographies d'Eva et part même en Argentine, afin de s'imprégner de l'atmosphère et visiter les endroits où Eva a vécu.


Andrew Lloyd Webber commence à travailler sur la musique, mais n'arrive pas à se passionner pour cette histoire.

Il ne comprends pas la passion de son ami pour Eva Peron et ne pense pas une seconde que le public pourrait s'intéresser à une blonde arriviste, qui a utilisé ses charmes pour arriver au pouvoir, épousant un dictateur fasciste et populiste, et qui, une fois au pouvoir a trompé son peuple tout en se faisant canoniser.

 

Au bouts de quelques mois, Andrew abandonne.

Il préfère son projet : les livres comiques de PG Wodehouse sur Bertie Wooster, un aristo stupide et son servant Jeeves qui le sort de toutes les situations.

 

Tim Rice commence à son tour à travailler sur "Jeeves" mais lui aussi finit par jeter l'éponge.

N'arrivant pas à s'entendre sur un sujet commun, les deux amis finissent par se fâcher et connaissent une première rupture.

 

Andrew est déterminé à réussir sans lui et engage l'auteur Alan Ayckbourn qui écrira les textes et le livret de cette nouvelle oeuvre.

 

Le 22 avril 1975, au théâtre Her Majesty de Londres, c'est la première de "Jeeves" avec David Hemmings (Blow Up) dans le rôle de Bertie Wooster et Michael Aldridge dans celui de Jeeves.

Mais avant même la première, Andrew Lloyd Webber est conscient des problèmes qui parasitent la comédie musicale : trop de texte entre les chansons, un livret pas suffisamment drôle, des chansons peu inspirées et surtout un spectacle trop long.

 

Les critiques, le lendemain de la première, sont assassines. 

On remanie, on coupe, on tente de réparer les dégâts, mais c'est trop tard, au bout de 38 représentations devant un public parsemé, "Jeeves" ferme ses portes le 24 mai 1975, à peine un mois plus tard.

 

L'album qui sort deux mois après l'arrêt du spectacle, ne se vend bien évidemment pas.

Il a depuis été retiré du catalogue et reste introuvable.


CAST :

Bertie Wooster : David Hemmings

Jeeves : Michael Aldridge

Madeleine Bassett : Gabrielle Drake


Autres rôles : 

Debbie Bowen

Gordon Clyde

Angela Easterling

John Turner

Bill Wallis

David Wood


Overture

The code of the Woosters

Travelling Hopefully

Female of the species

Today

When love arrives

Today (reprise)


Entr'acte

Jeeves is past his peak

Half a moment

SPODE

Eulalie

Summer day

Banjo boy



C'est un échec retentissant, qui va marquer durablement Andrew Lloyd Webber .


L'album n'a jamais été réédité et reste une pièce rare.


Seul titre à avoir survécu : "Half a moment" chanté par David Hemmings et que l'on trouve sur certaines compilations.


 

Andrew Lloyd Webber, étant passé de jeune génie de la comédie musicale anglaise à one-hit wonder limite has-been, revient la queue entre les jambes vers Tim Rice, et va travailler dur afin de prouver à ses détracteurs qu'il est capable de se surpasser et de faire mieux que "Jesus Christ Superstar".


Tim Rice et Andrew Lloyd Webber créeront un autre chef d'oeuvre en 1976 : "Evita".


© Pascal Schlaefli

Evita-1976

Publié le 17/05/2010 à 11:37 par cameraobscura
Evita-1976

"...Eva Peron, spiritual leader of the nation, entered immortality at 20 hours 25 today"


Plus que pour "Joseph" ou "Jesus Christ Superstar", "Evita" est l'oeuvre de Tim Rice avant tout.

Il est l'inspirateur du projet, et passionné par son sujet, il se surpasse et écrit les meilleurs textes de sa carrière.

 

exemples :

 

"She didn't say much but she say it loud" (Oh what a circus)

 

"I already knows what cooks, how the dirty city feels and looks, I tasted it last night didn't I?" (Eva beware of the city)

 

"Dictators don't grow on skis" (The lady's got potential)

 

"I like your conversation, you've a catchy turn of phrase, you're obviously going through some adolescent phase, maybe you are more than just a pretty face, maybe not"

(Another suitcase in another hall)

 

"I am their saviour, that's what they call me, so Lauren Bacall me, anything goes" (Rainbow high)

 

Andrew Lloyd Webber n'est pas en reste, et encore traumatisé par l’échec de "Jeeves", il se surpasse également et offre les meilleurs musiques pour les textes de son ami.

 

Ayant peur d'un nouvel échec, Rice et Lloyd Webber décident de tenter à nouveau  l'expérience "Jesus Christ Superstar", c'est à dire, un opéra-rock, moins coûteux à monter qu'une comédie musicale.


CAST :

Eva "Evita" Peron : Julie Covington

Che : Colm Wilkinson

Juan Peron : Paul Jones

Magaldi : Tony Christie

la maîtresse : Barbara Dickson

Dolan Getta : Mike Smith

son bras droit : Mike D'abo

le manager du fond Eva Peron : Christopher Neil

 


ACTE I

A cinema in Buenos Aires, 26 July 1952

Requiem for Evita

Oh what a circus (Che & Evita)

On this night of a thousand stars (Magaldi)

Eva and Magaldi (Evita, Che & Magaldi)

Eva beware of the city (Evita & Magaldi)

Buenos Aires (Evita)

Goonight and thank you (Evita & Che)

The lady's got potential (Che & Juan Peron)

Charity concert (Magaldi & Juan Peron)

I'd be surprisingly good for you (Evita & Juan Peron)

Another suitcase in another hall (Evita, Che & la maitresse de Juan Peron)

Dangerous jade (Evita & Che)

A new Argentina (Evita, Che, Juan Peron, Dolan Getta et son bras droit)

On the balcony of the Casa Rosada (Che & Juan Peron)

Don't cry for me Argentina (Evita)

 

ACTE II

High flying, adored (Evita & Che)

Rainbow high (Evita)

Rainbow tour (Evita, Che & Juan Peron)

The actress hasn't learned the lines you'd like to hear (Evita & Che)

And the money kept rolling (le manager du fond Eva Peron)

Santa Evita (Che)

Waltz for Eva and Che (Evita & Che)

She is a diamond (Juan Peron)

Dice are rolling (Evita & Juan Peron)

Eva's sonnet (Evita)

Eva's final broadcast (Evita & Che)

Montage (Juan Peron)

Lament (Evita)

 


HISTOIRE :

Eva Duarte, jeune campagnarde de l'Argentine profonde profite du passage d'un chanteur de charme, Augustin Magaldi pour le suivre à Buenos Aires.


Abandonnant Magaldi, elle devient modèle, puis animatrice de radio, puis finalement actrice.


Grâce à son nouveau compagnon, le colonel Juan Peron, elle rentre dans les hautes sphères du pouvoir et va l'aider à accéder à la présidence de l'Argentine.


Devenu l'icône de l'Argentine à l'étranger et le chef spirituel de la nation, elle crée le fond "Eva Peron" pour aider les pauvres, et devient aux yeux de son peuple une sainte, la Santa Evita.


Elle se prépare à son tour à se battre pour la présidence, mais freiné par sa maladie, elle finit par abandonner et demande à son peuple de réélire son mari.

Elle meurt d'un cancer, le 26 Juillet 1952 à l'âge de 33 ans.

 

Parallèlement, l'histoire fictive de Che, jeune chimiste Argentin, ayant mis au point un insecticide révolutionnaire et qui va tenter de profiter du capitalisme Argentin tout neuf pour faire fortune, mais en vain.

 

ANALYSE :

Pour moi cette première version reste la meilleure de toutes celles entendues.

D'abord Julie Covington est la meilleur Evita, bien meilleure que les pourtant excellentes Elaine Paige et Patti Lupone.


Colm Wilkinson est ensuite le meilleur Che. il devint plus tard LE Jean Valjean des Misérables de Schoenberg et Boublil (voir le DVD des Misérables live) et sa voix me file toujours des frissons.


Paul Jones (ex-Manfred Mann 63-66) est lui aussi excellent et il retrouve sur ce disque l'autre chanteur de Manfred Mann, Mike D'abo (66-69).

 

Si cela ne suffisait pas à faire d'Evita un album parfait, il est en plus particulièrement bien produit, possèdant un son exceptionnel pour un disque de 1976.

9 ans avant le "Requiem" de 1985, Andrew Lloyd Webber écrit un requiem pour Evita émouvant et crédible.

 

 

Dans un premier temps, "Evita" est reçu avec méfiance.

L'Argentine fasciste des années quarante ne semble pas passionner les gens, et l'album ne reçoit qu'un succès mineur.


Le single "don't cry for me Argentina" sort en décembre 1976, à son tour sans grand succès, mais il entame un montée lente et régulière dans les hit parades et en été 1977, il est numéro 1 dans de nombreux pays, entraînant avec lui le double album qui sera finalement un énorme succès.

 

 

Le succès d'"Evita", permets à Tim Rice et à Andrew Lloyd Webber de faire oublier un peu "Jesus Christ Superstar" et fait d'eux des valeurs sûres.


© Pascal Schlaefli

Variations-1978

Publié le 17/05/2010 à 11:44 par cameraobscura
Variations-1978

En 1977, Andrew Lloyd Webber travaille sur un nouveau projet : une comédie musicale sur les trains.

Mais son projet (qui deviendra Starlight Express) est mis de côté et seul un single est enregistré : le disco et sexy "Engine of love" chanté par Earl Jordan.

 

Un soir, Andrew et son frère Julian, violoncelliste classique renommé, regardent un match de foot et parient sur leurs équipes respectives.

Si l'équipe d'Andrew gagne, Julian, qui jusque là snobe les musiciens de rock, devra jouer voire enregistrer avec un groupe de rock.

Si l'équipe de Julian gagne, Andrew devra lui composer une oeuvre de "musique sérieuse".

 

L'équipe de Julian gagne et Andrew se met au travail et lui compose une variation sur un thème de Paganini (caprice en A mineur no. 24).

Mais Andrew aura le dernier mot, puisque pour accompagner son frère, il engage les meilleurs musiciens rocks du moment : Gary Moore, Jon Hiseman, Rod Argent, Don Airey, Barbara Thompson ou encore Phil Collins .

 

Au départ rebuté par cette idée, Julian va découvrir que les musiciens de rock sont tout aussi doués voire disciplinés que les musiciens classiques.

 

L'album "Variations" sort en janvier 1978, et ni Julian ni Andrew Lloyd Webber ne se font d'illusions quant à son succès.


Ils se trompent, l'album va obtenir un succès renversant et le single "Variations 1-4" montera jusqu'aux premières places des hit parades anglais.


Désormais, tout ce qu'Andrew Lloyd Webber va toucher va se transformer en or.



Introduction

Theme & variations 1-4

Variations 5 & 6

Variation 7

Variation 8

Variation 9

Variation 10

Variations 11-15

Variation 16

Variations 14-15 varied

Variation 17

Variation 18

Variation 19, 20 & 6 varied

Variations 21 & 22

Variation 23



ANALYSE :

Un album instrumental basé sur une variation d'un thème de Paganini pour violoncelle et groupe de rock, ça vous dit?


Non?


Vous avez tort!


"Variations" est un sublime album, dans la lignée des "Tubular Bells" ou "Ommadawn" de Mike Oldfield, avec des mélodies qui ne vous quitteront pas.


Les "Variations 1-4" restent d’ailleurs un classique .


"Variation 5" deviendra plus tard un autre classique d'Andrew : "The unexpected song".


Pour "Variation 18", Andrew Lloyd Webber a réutilisé la mélodie de "The likes of us" qui n'a été joué pour la première fois qu'en 2005.


Mon morceau préféré est l'infernal "variation 23" digne du violoniste sulfureux Nicolo Paganini.


© Pascal Schlaefli

Evita-London Cast-1978

Publié le 17/05/2010 à 11:50 par cameraobscura
Evita-London Cast-1978

En 1978, on décide de monter "Evita" en comédie musicale.

Lloyd Webber et Rice décident de revoir certains aspects de leur oeuvre, et changent complètement le personnage de Che, abandonnant l'idée du jeune chimiste pour utiliser une autre icône de l'Argentine : Che Guevara.


En réalité, on ignore si Che Guevara a rencontré Eva Peron, par contre on sait que le Che vivait bien en Argentine à cette période.

On réécrit donc pratiquement tous les textes de Che et la chanson "The lady's got potential" est carrément abandonnée.

 

Julie Covington ne voulant pas jouer le rôle sur scène, le rôle est offert à une jeune débutante, Elaine Paige, qui va se révéler largement à la hauteur.


C'est également là que date la nouvelle rupture entre Tim Rice et Andrew Lloyd Webber.

Tim Rice tombe amoureux de la nouvelle Evita alors qu'il est marié et leur relation secrète ne plaît pas à Andrew qui reproche cet écart de conduite à son ami.



Andrew Lloyd Webber pourtant, connaîtra le même genre de situation quelques années plus tard, lorsqu'il tombera amoureux de la jeune chanteuse Sarah Brightman, et après quelques années de brouille, les deux compères sauront se pardonner et collaboreront souvent, même s'ils n'écriront plus jamais de comédie musicales ensemble.



Tim Rice associé aux fondateurs d'Abba, Bjorn Ulvaeus et Benny Andersson, créera une autre comédie musicale à succès : "Chess" avec Elaine Paige et Murray Head entre autres.



CAST :
Eva "Evita" Peron : Elaine Paige
Che : David Essex
Juan Peron : Joss Ackland
Magaldi : Mark Ryan
la maîtresse : Siobhan Mccarthy 
 


Requiem for Evita
Oh what a circus (Che & Evita)
Requiem
On this night of a thousand stars (Magaldi)
Buenos Aires (Evita)Goonight and thank you (Evita & Che)
I'd be surprisingly good for you (Evita & Juan Peron)
Another suitcase in another hall (Che & la maitresse de Juan Peron)
A new Argentina (Evita, Che & Juan Peron)
Don't cry for me Argentina (Evita)
High flying, adored (Evita & Che)
Rainbow high (Evita)
And the money kept rolling (Che)
Waltz for Eva and Che (Evita & Che)
She is a diamond (Juan Peron)
Lament (Evita & Che)

ANALYSE :
Malheureusement, on à droit ici à une version écourtée de la comédie musicale, avec uniquement les titres les plus importants.

Si Elaine Paige est effectivement marquante dans l'un de ses plus beaux rôles, on peut passer sur la prestation médiocre de David Essex (chanteur pop variété des années 70 très populaire, mais déjà sur le déclin à l'époque).
L'album est également moins bien produit que l’original. 
 
Cette version d'"Evita", mise en scène par Harold Prince, débuta le 21 juin 1978 au Prince Edward Theater de Londres et resta huit ans à l'affiche.



© Pascal Schlaefli

Evita-Broadway Cast-1979

Publié le 17/05/2010 à 11:58 par cameraobscura
Evita-Broadway Cast-1979

En 1979, on monte "Evita" à Broadway, mais encore une fois, le spectacle est modifié afin de le rendre plus proche des goûts du public américain avec un accent sur l’aspect politique de l’oeuvre.


A cette fin Andrew Lloyd Webber et Tim Rice écrivent un nouveau titre : "The art of the possible" qui restera dans les mémoires comme l'un des plus mauvais écrit pour "Evita" et "Dangerous jade" devient en version longue : "Peron's latest flame".


CAST :

Eva "Evita" Peron : Patti Lupone

Che : Mandy Patinkin

Juan Peron : Bob Gunton

Magaldi : Mark Syers

La maîtresse : Jane Ohringer

 


ACTE I

A cinema in Buenos Aires, 26 July 1952

Requiem for Evita

Oh what a circus (Che & Evita)

On this night of a thousand stars (Magaldi)

Eva and Magaldi (Evita, Che & Magaldi)

Eva beware of the city (Evita & Magaldi)

Buenos Aires (Evita)

Goonight and thank you (Evita & Che)

The art of the possible (Che)

Charity concert (Magaldi & Juan Peron)

I'd be surprisingly good for you (Evita & Juan Peron)

Another suitcase in another hall (Evita, Che & la maitresse de Juan Peron)

Peron's latest flame (Evita & Che)

A new Argentina (Evita, Che & Juan Peron)

On the balcony of the Casa Rosada (Che & Juan Peron)

Don't cry for me Argentina (Evita)

 

ACTE II

High flying, adored (Evita & Che)

Rainbow high (Evita)

Rainbow tour (Evita, Che & Juan Peron)

The actress hasn't learned the lines you'd like to hear (Evita & Che)

And the money kept rolling (Che)

Santa Evita (Che)

Waltz for Eva and Che (Evita & Che)

She is a diamond (Juan Peron)

Dice are rolling (Evita & Juan Peron)

Eva's final broadcast (Evita & Che)

Montage (Juan Peron)

Lament (Evita)


ANALYSE :

Comme la version anglaise, la version "made in Broadway" est inférieur au disque original, d'abord à cause du son (j'ai même l'impression d'un enregistrement live parfois).


Patti Lupone est certes excellente même si je l'ai préférée sur "Sunset Boulevard", mais n'est pas à la hauteur de Julie Covington.


Mandy Patinkin est peut-être un grand acteur (Princess Bride) mais reste un chanteur médiocre.

 

Cette version d'Evita obtiendra du succès, mais moins que sa soeur anglaise et ne restera que trois ans à l'affiche, ce qui à Broadway est déjà beaucoup.


© Pascal Schlaefli